Dans le phénomène médiumnique appelé incorporation, il arrive, vraisemblablement, un enveloppement médiumnique, c'est-à-dire, une réunion des courants vibratoires propres au médium, émanant des créations mentales et spirituelles de celui-ci, avec l'Esprit qui est en train de se communiquer.
Nous savons que nos organes des sens comme l'ouïe, les yeux etc. sont conditionnés par la nature, afin de percevoir les vibrations dans une certaine limite. C'est ainsi que notre ouïe ne perçoit pas les vibrations qui sont en dessous ou au dessus des limites normales, et que notre vue ne perçoit pas les rayons dont la longueur d'onde est en dehors de la bande visible. Dans le cas de la médiumnité, le médium se place pendant la transe dans des conditions favorables de perceptions plus proches du monde spirituel qui nous entoure.
Par l'extériorisation du périsprit, base de tout phénomène médiumnique, le médium se met à vibrer avec plus de liberté, se laissant influencer par le champ vibratoire des entités désincarnées. Ces dernières, par contre, libérées du corps de chair dense se situent dans un plan vibratoire différent de celui normalement perçu par les incarnés, et ne peuvent se faire sentir et communiquer avec nous que quand elles rencontrent un médium qui vibre dans la même bande que celle dans laquelle elles se situent.
Lorsqu'il y a une correspondance parfaite entre le climat vibratoire de l'entité désincarnée et du médium, nous sommes devant un phénomène appelé: "enveloppement médiumnique", pour lequel la personne incarnée ressent la présence de l'Esprit désincarné. Elle peut percevoir les sensations, les émotions, les intentions, les pensées et les transmettre en accord avec sa libre volonté, se laissant ou ne se laissant pas envelopper par cette nouvelle personnalité.
C'est ici que réside le point névralgique de la question:
- soit on se laisse entraîner purement et simplement;
- soit on réagit en tentant d'imposer notre volonté. Si l'on agit comme pour la première hypothèse, nous courrons le risque d'être obsédé facilement. Si l'on agit comme pour la deuxième hypothèse, on peut passer la vie entière sans développer la faculté, dominés par le risque de servir d'instrument aux entités désincarnées.
On peut donc déduire, que l'éducation médiumnique, à travers la connaissance et la pratique contrôlée, exige un comportement équidistant de ces deux situations, en incitant le médium à se maintenir en position d'équilibre et d'éveil. Agissant ainsi, le médium aura de bonnes conditions pour contrôler le phénomène, c'est-à-dire, savoir quand et comment un message est porteur de confusion et de malaise, ainsi que d'avoir le bon sens d'analyser le contenu de ce qu'il devra filtrer ou bien est déjà en train de le faire.
Les Esprits supérieurs diminuent l'intensité de leurs vibrations pour pouvoir s'approcher des nôtres. Ils s'enveloppent avec des fluides grossiers, se rendant, par ce moyen, plus accessibles; le médium qui est en transe, de son côté, s'élève au travers d'une préparation anticipée et de la discipline de ses ressources médiumniques; de cette façon l'interaction entre les deux psychismes - celui du désincarné et celui du médium, pourra s'accomplir créant ainsi les conditions nécessaires à la communication.
Pour résumer, on peut dire que l'Esprit supérieur s'abaisse vibratoirement, tandis que l'incarné s'élève, ces deux actions concomitante permettant à la communication de pouvoir se réaliser. Le cas contraire peut aussi arriver. Des médiums avec des bonnes capacités vibratoires pourront baisser leurs vibrations pour servir d'instrument à des entités inférieures, de façon à ce que celles-ci puissent être éclaircies et orientées. Une fois terminée cette tâche, le médium pourra retourner à sa longueur d'onde vibratoire habituelle. Il ne lui reste alors que des sensations désagréables propres à l'Esprit avec lequel il se communiquait, le sentiment d'avoir accompli son devoir.
Ajouter un commentaire
Commentaires