LA FORMULE MATHÉMATIQUE DANS LA NATURE, LES ARTS ET LES SCIENCES
Bien avant l’Antiquité, philosophes et savants cherchaient déjà une voie pour expliquer l’origine, la structure et l’ordonnancement de l’Univers et de la Vie.
Bien avant l’Antiquité, philosophes et savants cherchaient déjà une voie pour expliquer l’origine, la structure et l’ordonnancement de l’Univers et de la Vie.
Didier van Cauwelaert (1960) dit lors d’une conférence : «Je me sens harcelé par des personnages qui me réclament une existence sous forme de fiction.» Parler de l’après-vie attire les Esprits. Après une première expérience où il ressentit un Esprit le quitter et le remercier de l’avoir traduit, il dit : «J’ai éprouvé un état de bonheur que je n’avais jamais connu auparavant. Depuis, j’ai l’impression d’être gentiment sollicité par des formes d’énergie qui me demandent de travailler avec elles, sur plusieurs livres à la fois.»
Pour Enid Blyton (1897-1968), auteure notamment du Club des cinq, il suffisait qu’elle s’assoie devant sa machine à écrire pour voir des scènes entières se dérouler devant ses yeux, entendre les réflexions de ses personnages, observer leurs réactions. Son travail consistait alors à retranscrire textuellement ce qui se passait devant elle.
Harriet Beecher-Stowe (1811-1896), l’auteure de La case de l’oncle Tom, fut inspirée pour au moins un chapitre lorsqu’elle vit se dérouler la scène de la mort de l’oncle Tom, alors qu’elle assistait à l’office dans une chapelle. Cette vision fut si réaliste qu’elle dut faire des efforts pour ne pas hurler en pleine messe. L’après-midi, elle rédigea le chapitre racontant la mort de l’oncle Tom comme il lui était apparu.
L’auteure de Jane Eyre avait expliqué à sa biographe que pour décrire ce qu’elle n’avait jamais connu elle-même, elle y pensait fortement plusieurs soirs de suite avant de s’endormir, jusqu’au jour où un matin, elle s’éveillait «avec devant elle une vision parfaite des choses, comme si en réalité elle en avait fait elle-même l’expérience. Elle pouvait alors reprendre la plume et d’écrire la chose, mot par mot, telle qu’elle se produisait dans la réalité.
Dans sa préface de William Radcliff, ce poète du romantisme allemand disait ceci : «J’ai écrit William Radcliff à Berlin, lors des derniers jours de 1821, pensant que le soleil éclairait de ses rayons, plutôt maussades, les toits couverts de neige et les arbres dépouillés de leurs feuilles. J’écrivais sans interruption et sans faire de rature. Tout en écrivant, il me semblait que j’entendais au-dessus de ma tête comme un bruissement d’ailes. Lorsque je racontai ce fait à mes amis, jeunes poètes berlinois, ils se regardèrent d’une façon singulière et me déclarèrent unanimement qu’ils n’avaient jamais rien remarqué de semblable en écrivant.» Théophile Gautier décrivit ce génie : «Pendant cette longue agonie, il offrit le phénomène de l’âme sans corps, de l’esprit se passant de la matière… Le génie ressuscitait cette face morte. Heine est le plus grand lyrique d’Alemagne et se place naturellement aux côtés de Goethe et de Schiller. "si fort au-dessous de ce qui m’avait frappé que j’eusse brisé mon violon et abandonné la musique, si j’avais été en état de m’en passer.”