Bien avant l’Antiquité, philosophes et savants cherchaient déjà une voie pour expliquer l’origine, la structure et l’ordonnancement de l’Univers et de la Vie.
HISTOIRE DE LA CONNAISSANCE
À chaque découverte, un mythe se dissipait, remplacé par une nouvelle vérité qui pouvait traverser les siècles en s’ancrant dans
la conscience collective et en modifiant le regard humain sur le monde… Ptolémée, Copernic, Galilée, Kepler, Newton, Franklin,
Kant, Einstein, etc., ils sont nombreux les astronomes, mathématiciens ou physiciens à avoir voulu comprendre les phénomènes
de la nature et à les transcrire dans des formules peu abordables par des non scientifiques.
Mais, à notre niveau de connaissance, avez-vous déjà observé la forme d’une fleur de tournesol, celle d’une pomme de pin, la
morphologie d’une fougère ou la structure d’un flocon de neige ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi l’ananas possède 21
courbes dans un sens et 34 dans l’autre ou s’il existait un lien entre un flocon de neige et une crise cardiaque ? Pourquoi le
meilleur empilement des oranges est-il celui de l’épicier ? Pourquoi tant de symétrie dans la nature ? Pourquoi tant de similitudes ? Pourquoi une telle harmonie ? Derrière la beauté fascinante de la nature se cachent des formules, des codes, des équilibres stupéfiants que les mathématiques révèlent ! Les flocons de neige présentent des symétries hexagonales particulières, les spirales de la fleur suivent une suite particulière et la morphologie de la fougère représente une géométrie fractale. Tant d’exemples qui montrent la présence des mathématiques dans cette merveilleuse nature. Tant de situations ou de mécanismes résultant d’une intelligence sans mesure ! La forme donnée aux mathématiques reste très abstraite. Pourtant, cette science ou plutôt cette connaissance permet de comprendre tous les phénomènes qui nous entourent. Les nombres,
les figures géométriques, les espaces, les fonctions, ainsi que les relations qui s’établissent entre eux, sont définis par quelques lois
physiques (vibration, gravitation, attraction, polarité…) et quatre opérations (addition, soustraction, multiplication, division).
C’est grâce à des équations différentielles qu’il est possible de calculer les trajectoires des astres, de prévoir le temps qu’il fera
dans quelques jours, de comprendre la propagation des ondes, la déformation de la matière ou la diffusion de la chaleur.
Comme nous l’indique un Esprit : «Ce sens de la connaissance, le monde druidique l'avait déjà pressenti, pressenti dans la formule
mathématique, dans la formule astronomique, dans la formule radiesthésique, pressenti dans cette vérité fondamentale qui
consiste simplement à réfléchir sur les rapports essentiels entre l'esprit et la matière. Ce rapport étant de nature vibratoire…»
Il est bien dommage que cette approche se soit perdue, laissant place à davantage de matérialisme.
LA DIVINE PROPORTION
Philosophes et scientifiques continuent de débattre sur des formes, des similitudes, des proportions ou des codes et
restent captivés par certains phénomènes. Et pendant ce temps, les abeilles construisent des nids dont la structure hexagonale permet d’aménager le maximum d’alvéoles dans un minimum d’espace au moyen d’un minimum de cire. N’est-ce pas extraordinaire ?
Les explications arrivent souvent beaucoup plus tard. Il aura fallu trois cents ans pour comprendre l’empilement des
oranges, la fin du 20e siècle, voire le début du 21e pour avoir une réponse exhaustive sur la forme hexagonale et énigmatique des alvéoles construites par les abeilles (Aristote l’avait déjà étudiée en son temps sans obtenir la réponse). Il faudra attendre 2021 pour décoder la forme du chou romanesco, forme pyramidale et structure fractale dans laquelle chaque sous-partie est similaire au tout.
On retrouve des constantes au cœur de nombreuses formes biologiques : la proportion du corps humain ou celle des animaux, la ramification des arbres, celle des feuilles sur une tige, la floraison d’un artichaut, la configuration des pétales d’une rose ou d’une marguerite, l’arrangement des écailles de la pomme de pin ou encore l’apparence d’une coquille d’escargot. On retrouve dans la beauté et l’organisation des spirales de la botanique la forme arithmétique harmonieuse du cosmos, et c’est ainsi dans bien d’autres domaines dont certains peuvent paraître très éloignés de l’univers des mathématiques. La vague également, qu’il s’agisse d’un léger courant ou d’un tsunami, répond aux mêmes codes. C’est sans doute pour cela et pour l’absolu qu’il nous inspire
que l’océan fascine autant. S’y ajoute le mouvement perpétuel des flots exprimant ainsi l’absence de commencement et de fin
à l’éternité de la vie.
LA SUITE DE FIBONACCI ET LE NOMBRE D’OR
Dans tous ces exemples et dans bien d’autres encore, la nature nous dévoile une formule mathématique que l’on retrouve
également dans la musique et dans la poésie, comme dans toute forme d’art.
En 1902, Leonardo Fibonacci traduisait cette formule sous forme géométrique. Il s’agit d’une suite numérique s’accroissant par addition continue des deux derniers nombres de la liste (0,1,1,2,3,5,8,13,21,34…), cette suite ayant un taux de croissance exponentiel qui tend vers le nombre d’or (1,618033…).
Cette formule est considérée par de nombreux chercheurs et artistes comme la clé de l’harmonie universelle. Elle se décline
et se transpose par des formes géométriques telles que le triangle, le rectangle ou le pentagone. Le nombre d’or apparait
également à l’échelle de l’atome.
Cela tient-il du miracle ?
HARMONIE DES ARTS, DE L’ARCHITECTURE, DE LA MUSIQUE
Cette «divine proportion», comme on l’appelle également, donne naissance à des constructions d’une symétrie stupéfiante
(Parthénon, pyramides d’Égypte, cathédrales gothiques). On la retrouve dans la peinture, notamment dans les tableaux de
Léonard de Vinci, comme la Joconde et L’homme de Vitruve.
La musique y fait également écho et les poètes y puisent comme dans une source. Étendue à la science, elle permet d’énoncer de nombreux principes aux applications multidimensionnelles.
Cette proportion avait permis à Albert Einstein, Max Planck, Niels Bohr et d’autres de décrire la segmentation et le rayonnement de la matière ainsi que de quantifier les états d’énergie.
Des chercheurs allemands et anglais ont dernièrement découvert une symétrie dans la matière à l’échelle de l’atome montrant les mêmes attributs que le nombre d’or. Ils ont également constaté que la chaîne d’atomes se conduisait comme une
corde de guitare. Ils soulignent que «cela reflète une magnifique propriété du système quantique, une symétrie cachée qui
est pour la première fois observée pour un matériau.»
Que signifie tout cela ? Ceux d’entre nous que rebutent les chiffres et les abstractions sont en droit de se poser la question. Eh bien, cette découverte merveilleuse montre qu’il n’y a point de hasard et qu’il existe une relation arithmétiquement démontrable qui génère l’ensemble des figures et des dynamiques présentes dans la nature. Cette recherche captivante met en évidence un plan divin derrière toute forme de vie.
Quelle que soit sa forme, cette harmonie n’a pour origine qu’une seule et unique source, une source de pensée extraordinaire, une
source qui comporte l’intelligence et le sentiment universels. Elle répond à un rythme, à un son et à un rapport de proportions qui
dégagent une force vibratoire toute particulière. Au regard de cette nature fascinante, nous avons pleinement conscience d’une création intelligente, nous avons conscience de l’existence du Grand architecte de l’Univers que l’on nomme le divin. Nous avons conscience de la réalité spirituelle et énergétique de toute sa création et, par conséquent, nous avons conscience de notre vraie nature.
Issus de la même force vitale, amoureuse et divine, on ne peut que retrouver des similitudes dans tout ce qui nous entoure.
Entrer en contact avec toutes les forces vivantes de la Terre est nécessaire et ne peut que nous émerveiller et nous apporter
l’équilibre.
Retrouver le divin en tout point de sa manifestation, qu’il s’agisse du ciel et des étoiles, de l’océan ou de la montagne, qu’il s’agisse d’un orage ou d’un coucher de soleil, qu’il s’agisse de l’amour d’un enfant ou du regard d’un vieillard, qu’il s’agisse de l’observation d’une œuvre d’art ou de la nature dans ses moindres détails ne peut que nous inviter à toujours apprendre,
à dépasser la matière et à aimer.
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