VIBRATIONS MUSICALES ET SANTÉ, UNE QUESTION D’HARMONIE - partie 3

L’EFFET MOZART ET LE 432 HZ


La musique de Mozart justement était déjà connue pour apporter un certain bénéfice - supposé ou non - sur la santé en général.
Il s’agit du fameux «effet Mozart» mis en lumière depuis le début des années 1990. Etudié un peu plus scientifiquement, les résultats n’ont cependant pas été assez concluants et reproductibles pour être définitivement admis. La musique la plus connue associée à cet effet Mozart est la célèbre Sonate pour deux pianos en ré majeur (KV448). Testée sur un groupe de plusieurs dizaines
d’étudiants, il avait été constaté une amélioration temporaire du raisonnement spatial, et plus largement des performances
spatio-temporelles accrues. Mais si tout effet de stimulation de la musique peut être engendré par d’autres oeuvres, il a été
cependant démontré que la musique peut, à l’occasion, stimuler certaines habiletés cognitives. Elle aurait donc un effet potentiel
sur le développement intellectuel de l’individu. Cela étant, le fait d’associer ces résultats exclusivement à la musique de Mozart est
sans aucun doute une grave erreur, car il semble préférable de tenir compte des bienfaits de la musique de façon générale, dans
la diversité et la richesse des créations musicales, pour obtenir des effets similaires avec des compositions classiques tout aussi
harmonieuses et riches, qu’elles viennent de L. van Beethoven, d’A. Vivaldi, de J.S. Bach, ou d’autres encore !


Une autre théorie en vogue concernant les bienfaits de la musique sur la santé est la musique accordée sur un La à 432 Hz.
Historiquement au cours des siècles, il existait énormément de fréquences différentes sur lesquelles les compositions étaient
créées et accordées. Jusqu’au début du 20e siècle, il n’y avait pas de normalisation, et suivant les régions et les périodes, les
compositeurs classiques travaillaient sur des fréquences par fois disparates : 392 Hz à Rome, Vivaldi à Venise était sur du 462 Hz,
Bach a composé en 415 Hz et les oeuvres de Mozart ont été écrites et jouées en 422 Hz… Avec la diffusion de la musique et des instruments, le début des enregistrements, s’est très vite posé le problème d’une normalisation impérative afin que tout le monde
puisse jouer la même chose ensemble de manière accordée et harmonieuse. Ainsi, les Italiens ont très vite adopté le 432 Hz qui
s’est alors répandu en France en début du 20e siècle. Des compositeurs comme Debussy ou Ravel ont donc été joués naturellement en 432 Hz. À partir de 1939, les Allemands établissent la norme du La calé à 440 Hz, les Italiens et les Français crient au scandale, mais cette norme s’impose petit à petit partout et est entérinée définitivement à partir de 1955 comme standard ISO ! Depuis maintenant plusieurs décennies, toutes les musiques du monde sont donc accordées sur ce fameux La du diapason à 440 Hz, et tous les instruments de musiques sont fabriqués par défaut pour s’accorder à 440 Hz. Du point de vue de l’écoute musicale, y a-t-il une différence entre une même musique à 432 Hz et à 440 Hz ?


La réponse est oui, car une musique à 440 Hz vibre un peu plus vite qu’à 432 Hz, et sans être mélomane le 440 Hz sonnera donc
légèrement plus aigu que le 432 Hz. De là, une couleur et des tonalités différentes qui donnent une perception différente de
l’harmonie de l’oeuvre musicale. Si on étudie attentivement cette perception lors de l’écoute, on constate que le 432 Hz apparaît
plus profond, plus solennel, plus riche en émotions, alors que le 440 Hz semble plus lumineux, plus dynamique, même si bien
entendu tout cela dépend de l’oeuvre écoutée, du contexte de l’écoute, et de l’appréciation de chacun.


Depuis plusieurs années, le 432 Hz revient en force avec en arrière-plan tout ce qui est lié au bien-être, au développement personnel, aux thérapies alternatives, sous l’influence pas toujours heureuse du New Age. Les raisons viennent de cette recherche constante du quelque chose de plus naturel, d’être en meilleure harmonie avec soi-même et le monde, d’une connexion plus forte avec la nature et le spirituel dans l’idéal d’un retour aux sources. Les «vertus» vantées par le 432 Hz apparaissent alors multiples : on parle de la fréquence de guérison, de la fréquence du bonheur, de la fréquence d’élimination des énergies négatives, de reconstruction de l’ADN, ou d’équilibre des hémisphères du cerveau ! Il existe même une fréquence de l’amour à 528 Hz et une fréquence de Dieu à 963 Hz, et le net regorge de vidéos de musique de relaxation et de méditation en ce sens… Les sources à la base de ces affirmations restent plutôt obscures et sont loin d’être établies sur des démonstrations à caractère scientifique, mais plusieurs pistes sont considérées pour «argumentation» : le 432 Hz ferait ainsi écho à la résonance du champ magnétique terrestre établie par le physicien allemand Winfried Schumann (1888-1974) à 7.83 Hz (arrondi à 8 Hz…), il serait lié aussi à la fréquence de rotation de l’axe de la Terre appelée précession des équinoxes, il aurait un lien avec les fréquences de résonance des molécules d’eau, d’oxygène, ou de la photosynthèse. D’où des interprétations un peu fallacieuses d’une connexion et d’une résonance avec la nature, le vivant, les cycles terrestres et cosmiques, etc.

 

Bien entendu, rien ne démontre de manière claire que le 432 Hz soit plus sain, plus harmonieux, meilleur pour la santé, que le
440 Hz ou que toute autre fréquence d’ailleurs, et cela reste toujours un sujet très controversé en musicothérapie. La seule base
un peu plus scientifique est celle que les notes en 432 Hz font 12 harmoniques, quand elles sont accordées sur un La calé à 432 Hz.
Lorsqu’elles sont jouées en étant accordées sur un La calé à 440 Hz, seules 8 harmoniques sont produites. D’où une musique en
440 Hz considérée comme un peu plus «pauvre» qu’en 432 Hz.


Dans toute cette affaire du 432 Hz, il n’existe donc pas de vérité absolue et chacun se fera son idée dans ses goûts et ses ressentis
à l’écoute d’une musique, et quel que soit le La sur laquelle elle est accordée. Quoi qu’il en soit, il n’existe pas de preuves établies d’un meilleur bénéfice pour la santé de l’une par rapport à l’autre, tant les paramètres associés restent obscurs et complexes, et sans plus d’études pour pouvoir en tirer des résultats significatifs.

 


PROPOS DES ESPRITS SUR LA MUSIQUE


Dans cette notion vibratoire qui définit le sens des choses du matériel à l’immatériel, les Esprits ont toujours mis en avant le
caractère de l’harmonie pour établir ou restaurer un équilibre indispensable. La vibration musicale répond avant tout au sentiment
qui anime la création d’une oeuvre par l’esprit, soit-il incarné ou désincarné. Dans l’au-delà, affranchie des contraintes
de la matière, cette vibration musicale va représenter une force et une énergie décuplée qui peut être utilisée de manière positive
dans le sens de l’Amour dispensé, en particulier dans l’aide à autrui : aide aux esprits souffrants, apaisement, reconstruction,
sont par exemple autant de bénéfices apportés comme thérapie aux âmes en peine. Dans notre monde matériel qui ne reflètera
jamais la profondeur et les dimensions des musiques de l’astral, la musique a toujours été d’un apport certain au bénéfice de
l’humain. Qui n’a pas vibré au son d’un chant harmonieux ? Qui n’a pas été consolé à l’écoute d’un morceau apaisant ? Qui n’a
jamais élevé son âme et son sentiment, n’a jamais été submergé par l’émotion, face à la beauté d’une chanson ou d’une composition symphonique ? Chacune et chacun vibrera différemment en fonction de ses goûts à l’écoute d’un morceau de musique, mais d’une manière ou d’une autre, la musique reste une forme de thérapie en ce qu’elle participe d’un équilibre pour l’être humain en son psychisme, et par répercussion en son corps physique. 

 

La musique fait partie intégrante de l’humanité depuis la nuit des temps et les Esprits ont toujours loué les bénéfices de la
musique, indissociable de la vie, invitant à son écoute.

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