
Le retour de nos animaux de compagnie
Voici le témoignage de Marie-Noëlle concernant ce que sa mère Ségolène a vécu avec deux de ses animaux :
Le chat Pénélope
Lorsque j’étais enfant, ma mère qui aimait beaucoup les animaux, avait recueilli dans notre famille une chatte noire que nous avions appelée Pénélope. En fait de chatte, celle-ci était en réalité un mâle, et malgré la découverte tardive de l’identité sexuelle de notre animal, nous ne l’avions pas pour autant débaptisé. Nous l’appelions donc «Péné» pour ne pas le vexer...
C’était un chat noir qui vivait principalement dehors et qui ne revenait qu’aux moments des repas. Et puis un jour, il n’est pas
rentré. Nous l’avons cherché pendant plusieurs jours, mais sans succès. Nous n’avons pas retrouvé le corps de notre chat. Peu
de temps après, une nuit, ma mère fit un rêve curieux dans lequel un Esprit lui indiquait qu’elle allait rencontrer un chat
et qu’elle devait le recueillir parce que ce chat ne serait pas sur son chemin dans le hasard. En fait, il ne serait autre que la réincarnation de son chat Pénélope. Intriguée par ce rêve, elle nous le raconta.
Le retour de Pénélope en Xénophon
L’année suivante, nous sommes avec quelques membres de la famille en vacances dans les Alpes et plus précisément à Chamonix.
C’est par une journée ensoleillée que nous décidons de faire une promenade dans les alentours. Soudain, sur notre
route, semblant sortir de nulle part, nous croisâmes un petit chat noir qui, à en juger par son jeune âge, devait sans doute
être perdu. Dès qu’il nous vit, il s’approcha de nous en miaulant et ne nous quitta plus. Repensant bien évidemment au rêve
de ma mère, une question nous vint à l’esprit. S’agissait-il du chat dont il était question dans ce rêve ? Le rêve devenait-il
réalité ? Nous en fûmes tous convaincus. Nous reprîmes notre route, bien évidemment le chat sous le bras. Il fut baptisé
Xénophon et vécut toute sa vie de chat dans notre foyer. Nous étions à cette époque pour certains d’entre nous déjà membres
du Cercle Allan Kardec. Un jour, à l’occasion d’une séance de oui-jà, ma mère fut invitée à poser des questions à l’Esprit qui
s’adressait à elle. Elle demanda : «L’animal que j’ai trouvé à Chamonix, est-il la réincarnation de mon précédent chat ?» La
réponse fut la suivante : «Comme il le fut indiqué dans ton rêve, l'animal que tu devais rencontrer est effectivement celui que tu
as perdu. La réponse est donc oui.» Nous venions de recevoir la confirmation de ce que nous pensions. Ce n’était pas un hasard,
l’animal qui était sur notre route devait nous retrouver ce qui fut indiqué par le rêve.
La chienne Prisca
La deuxième histoire concerne un petit chien. Affiliés à l’époque à la SPA de Nancy, nous y avions recueilli un petit
bâtard tout frisé que nous avions prénommé Prisca. C’était une petite femelle très gentille mais qui avait une malformation, et
c’est sans doute pour cette raison qu’elle avait été abandonnée par ses anciens maîtres. Notamment, elle ne savait pas
manger seule ; elle étouffait à chaque prise de nourri ture et la plupart du temps nous devions la nourrir à la petite cuillère.
Elle avait également une façon toute particulière de s’allonger, elle croisait les deux pattes arrière, l’une sur l’autre. Ce qui d’ailleurs
nous faisait tous beaucoup rire. Elle vécut avec nous une douzaine d’années, puis un jour, elle nous quitta. La perte d’un
animal de compagnie, quel qu’il soit, occasionne généralement beaucoup de tristesse et l’absence de cette chienne que nous
aimions tous, généra un grand vide. Attristée peut-être plus que les autres, ma mère décida de reprendre un autre chien.
Non pas pour remplacer l’animal qu’elle venait de perdre, mais forte de ses convictions réincarnationnistes, elle pensait qu’il
pouvait lui revenir, si cela était aussi son propre désir. Et ce fut le cas.
Le retour de Prisca en Sam
Plusieurs mois après le départ de Prisca, Ségolène voulut rependre un autre chien à la SPA. Un après-midi, elle s’y rendit
et rentra à la maison le soir même accompagnée d’un jeune berger allemand que nous appelâmes Sam. Dès les premiers
jours, nous fûmes tous interloqués par son comportement. Lorsqu’il s’allongeait, il croisait ses pattes arrière comme le
faisait notre petite chienne Prisca. Ce qui nous frappa le plus, c’est qu’il semblait avoir des difficultés, comme elle, à manger.
Il avait du mal à déglutir et semblait s’étouffer à chaque bouchée qu’il prenait. Nous étions interpellés par ces similitudes
et pour en avoir le coeur net, nous prîmes une petite cuillère pour lui donner à manger, comme nous le faisions avec Prisca.
Et là, stupéfaction, le chien attrapa la nourriture sans peine à la cuillère. Pour nous, il n’y avait pas de doute possible, ce berger
allemand ne pouvait être que la réincarnation de notre Prisca. D’autres détails sur son comportement nous prouvèrent cette
ressemblance évidente qu’il existait entre les deux chiens et ce, malgré leurs différences physiques, puisque l’un était un petit
chien bâtard aux longs poils noirs et l’autre un grand chien berger allemand. Et puis, comme pour le premier cas, ma mère
eut l’opportunité de demander, en séance spirite, si l’animal recueilli était également cet autre chien perdu des mois plus
tôt. La réponse de l’Esprit fut affirmative et confirma le retour de Prisca en Sam.
Et si un jour, pour vous aussi, un animal croise votre chemin, posez-vous la question : «Est-ce le hasard ?» Peut-être est-ce
un animal que vous avez connu et aimé autrefois et qui vient simplement de vous retrouver.
La chatte Zazou
Voici un autre témoignage résumé, relaté par Catherine : Zazou, une chatte de type persan, est arrivée à la maison en
1983. Zazou était proche de moi, bien qu’elle n’aimât pas se faire porter et câliner. Un lien amoureux et télépathique s’est
créé immédiatement entre nous deux. Nous nous regardions, et nous nous comprenions. Elle n’était jamais très loin de moi. Elle
avait pris cette habitude particulière de venir me chercher en miaulant et de me conduire à son assiette de croquettes, et là
un rituel s’installait. Je devais la caresser à plusieurs reprises et ensuite, seulement, elle commençait à manger. Je savais aussi
quand elle n’était pas contente, car son museau, déjà petit, se renfrognait davantage. Les années passant, j’avais conscience
que bientôt elle partirait et je lui avais dit à plusieurs reprises qu’elle pouvait, si elle le désirait, revenir auprès de moi, mais
en choisissant cette fois-ci, une robe à poils courts. Il faut dire qu’elle n’aimait pas du tout être brossée, et qu’elle supportait
de moins en moins les périodes de fortes chaleurs. Puis un jour, elle a commencé à dépérir, son état s’est rapidement dégradé
et Zazou est partie. Le temps passa mais je ne pouvais l’oublier. Une nuit, je fis un rêve. J’avais une chatte dans mes bras, elle se laissait câliner, c’était Zazou. À mon réveil, j’avais cette certitude qu’elle allait revenir. Et l’envie d’un chat se faisait de plus en plus forte. J’étais à nouveau prête à vivre une autre histoire. Mais comment faire pour la trouver ? Mon envie devenait de plus en plus
intense, de plus en plus présente. Je pris donc la décision de me rendre à la SPA. Dans mon rêve, Zazou était de couleur grise.
Je me décidai donc à chercher un chat gris. Je vis des dizaines de chats gris. Il y avait effectivement une chatte grise, mais je
ne me sentais pas attirée par elle. Le contact ne s’établissait pas. Je savais en moi que je la ressentirais et qu’ainsi je ne me
tromperais pas. L’après-midi s’achevait et l’heure de la fermeture approchait. On m’emmena dans une pièce où vivaient plus
d’une cinquantaine de chats. Je fis mon petit tour, m’arrêtant auprès de l’un, de l’autre, mais rien n’y faisait, je ne ressentais
rien. Profondément déçue, je commençais à me dire que ce moyen n’était pas le bon. J’avais erré au milieu de tous ces
chats, et le déclic ne s’était pas produit. Je m’apprêtais à sortir du bureau de la SPA lorsque je vis dans un couloir une douzaine
de cages superposées à l’intérieur desquelles se trouvaient cinq
ou six chats qui devaient partir le lendemain à la stérilisation.
Le retour de Zazou en Zoé
Je décidais de m’approcher, et là devant moi, une chatte noire et blanche de huit mois environ se frottait aux barreaux de sa
cage et me regardait en miaulant. Je me sentis irrésistiblement attirée par elle, bien qu’elle ne soit pas grise, et demandai au
bénévole présent si je pouvais la prendre dans mes bras. Dès qu’elle fut contre moi, mon rêve me revint et je sus que c’était
elle. Je ne pouvais pas me tromper et je ne me suis pas trompée.
Zoé, c’est son nouveau nom, a été accueillie par notre chien qui la connaissait en tant que Zazou, en montrant sa joie. Je
dois témoigner que je n’ai pas l’impression de m’être séparée d’elle. Même psychologie, même esprit casanier, même regard
profond et scrutateur, même besoin de venir me chercher et m’emmener auprès de son assiette de croquettes. J’en arrive
quelquefois à me tromper de nom tant pour moi sa présence est une réalité.
Une preuve supplémentaire que l’amour ne s’éteint pas et que la réincarnation permet également à nos amis à quatre pattes
de retrouver celles et ceux qui les ont aimés et auprès desquels ils peuvent continuer d’apporter leur présence amoureuse.
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