Dans sa préface de William Radcliff, ce poète du romantisme allemand disait ceci : «J’ai écrit William Radcliff à Berlin,
lors des derniers jours de 1821, pensant que le soleil éclairait de ses rayons, plutôt maussades, les toits couverts de
neige et les arbres dépouillés de leurs feuilles. J’écrivais sans interruption et sans faire de rature. Tout en écrivant, il
me semblait que j’entendais au-dessus de ma tête comme un bruissement d’ailes. Lorsque je racontai ce fait à
mes amis, jeunes poètes berlinois, ils se regardèrent d’une façon singulière et me déclarèrent unanimement
qu’ils n’avaient jamais rien remarqué de semblable en écrivant.» Théophile Gautier décrivit ce génie : «Pendant cette longue agonie, il offrit le phénomène de l’âme sans corps, de l’esprit se passant de la matière…
Le génie ressuscitait cette face morte. Heine est le plus grand lyrique d’Alemagne et se place naturellement aux côtés de Goethe et de Schiller. "si fort au-dessous de ce qui m’avait frappé que j’eusse brisé mon violon et abandonné la musique, si j’avais été en état de m’en passer.”
Henri heine (1797/1856)
« Alfred de musset (1810/1857) CHARLOTTE BRONTË (1816-1855) »
Ajouter un commentaire
Commentaires