VIBRATIONS MUSICALES ET SANTÉ, UNE QUESTION D’HARMONIE - partie 1

«La musique doit gagner profondément vos coeurs et transporter les âmes. La musique doit atteindre avant tout vos
esprits et seulement vos esprits. Elle doit réveiller vos sentiments, elle doit vous donner de la force et, pourquoi pas de
temps en temps aussi, vous guérir, aider le thérapeute dans sa fonction thérapeutique. Elle doit essentiellement être
une source de vibration harmonieuse qui rejoint votre propre sentiment, votre propre idée de l’harmonie.»
 Ludwig van Beethoven

 

Dans un monde physique constitué de particules où tout est vibration, dans un au-delà immatériel où la nature spirituelle
de l’Esprit, où la pensée elle-même, répondent aussi à un caractère vibratoire tel que les Esprits ont pu le définir, la
musique, dans l’harmonie des notes magnifiquement superposées, autant que dans la dissonance de notes mal assorties, fait
écho de manière universelle à cette notion de vibration. C’est donc très simplement et très naturellement qu’un lien peut être
fait avec des équilibres, c’est-à-dire aussi des déséquilibres, qui régissent la santé humaine au sens large où s’intègrent toutes
les composantes de l’être humain, du corps physique à l’esprit immatériel.
Si l’aspect bénéfique de la musique et des sons sur la santé, ce qu’on appelle la musicothérapie ou la sonothérapie, s’est largement
développé depuis plusieurs décennies, énormément de pratiques, idées ou concepts, plus ou moins sérieux sont recensés
à ce sujet. Après un survol sur ces quelques éléments les plus couramment rencontrés, nous partagerons les propos généraux
émanant de l’au-delà sur l’importance de la musique pour l’équilibre de l’être humain, soit-il incarné ou désincarné. 

 

 

LA MUSIQUE QUI TUE DES CHEFS D’ORCHESTRE ?
Le 21 juin 1911, alors qu’il dirige l’opéra ‘Tristan und Isolde’ de Richard Wagner à l’opéra de Munich, le compositeur et chef d’orchestre autrichien Felix Mottl s’effondre sur scène ! Les musiciens de l’orchestre sont tétanisés et le public ne comprend pas ; ce spécialiste de la musique wagnérienne d’âgé à peine cinquante-cinq ans vient d’avoir une crise cardiaque, il décèdera onze jours plus tard… Mourir sur scène en plein concert, ça n’est pas si rare car, malgré le côté spectaculaire, ce n’est pas la première fois qu’un chef d’orchestre ou qu’un musicien meurt en plein concert. Citons ensuite le chef d’orchestre Bruno Nardi qui, le 22 novembre 1958, âgé de quatre-vingt ans, disparaissait tragiquement, terrassé par une crise cardiaque en plein célébration de la Sainte-Cécile, patronne des musiciens, à la cathédrale de Monaco, à la stupéfaction générale des exécutants instrumentistes et chanteurs de sa «Philharmonique». Même sort pour Dimitri Mitropoulos âgé de soixante-quatre ans, le maestro s’effondre lors de la première répétition de la troisième symphonie de Mahler à La Scala de Milan en 1960, puis pour Franz Konwitschny, chef d’orchestre allemand décédé en plein concert en 1962.

 

Tous deux avaient  moins de soixante-cinq ans. Et c’est encore à l’opéra de Munich, pendant la direction du même opéra ‘Tristan und Isolde’ que le chef Joseph Keilberth meurt d’un accident cardiaque le 20 juillet 1968 à l’âge de soixante ans. En mai 1989, l’italien Giuseppe Patanè subit une mort identique à cinquante-sept ans au même endroit pendant ‘Le Barbier de Séville’ de Giuseppe.
Rossini. Et d’autres chefs connurent semblable destin, tels Giuseppe Sinopoli, cinquante-quatre ans, victime lui aussi d’une crise cardiaque pendant le troisième acte de l’‘Aïda’ de Giuseppe Verdi à la Deutsche Oper de Berlin en avril 2001.Ironie du sort, dans le programme figurait un texte signé par le chef, paraphrasant l’OEdipe de Sophocle avec cette phrase aux allures funestes : «Que le destin vous soit favorable et que vous vous souveniez toujours de moi avec joie, quand je serai mort»… En 2011, le chef italien Riccardo Muti, âgé de soixante-neuf ans, s’effondre lui aussi lors d’une répétition avec l’Orchestre Symphonique de Chicago à la suite d’un malaise et se blesse sévèrement lors de sa chute, on lui diagnostiquera un souci d’arythmie cardiaque. Et ce n’est pas fini : le chef de l’orchestre philharmonique d’Arapahoe de Denver, Vincent C. 


La Guardia Jr, décède quant à lui d’un infarctus lors d’une représentation publique en mars 2012, alors qu’il dirigeait la ‘Toccata
et Fugue’ de J.S. Bach. Et encore une même fin tragique pour le chef Stefan Soltész qui s’effondre au pupitre en train
de diriger l’opéra ‘La Femme silencieuse’ de Richard Strauss au Bayerische Staatsoper. Il meurt peu de temps après le 22
juillet 2022 à l’âge de soixante-treize ans. Et enfin plus récemment, le pianiste géorgien Alexander Toradze est victime d’une
crise cardiaque le 23 avril 2023 au moment où il se produisait à Vancouver avec l’Orchestre Symphonique de Vancouver, ayant
à peine terminé le Concerto N°2 de Dmitri Chostakovitch. Diagnostiqué d’une insuffisance cardiaque aigüe, il s’éteint au soir
du 10 mai 2023 à l’âge de soixante-neuf ans. Tous ces éminents chefs d’orchestre morts sur scène, y aurait-il une malédiction ? Est-ce un pur hasard, au-delà des soucis cardiaques manifestes chez l’un ou l’autre ? Ou la musique aurait-elle vraiment un impact sur la santé, au point de pouvoir «tuer» ?

 

 

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